Reportage Mis à jour le lundi 24 janvier 2022
En misant sur le renouvellement total de son parc de 180 bus thermiques par une flotte électrique, Orléans Métropole s’engage dans la mobilité 100 % décarbonnée. Un chantier de taille boosté par le recours à l’UGAP via laquelle l’acteur public a fait l’acquisition de six Bolloré Bluebus et sept Nissan e-NV200 dédiées au transport à la demande. Explications en vidéo d’Olivier Carré, président de la métropole.
La mobilité 100 % décarbonnée à Orléans Métropole entre 2025 et 2030 ? Loin d’être un vœu pieux, cet objectif ambitieux que s’est fixé la collectivité locale repose sur une électrification sans précédent du réseau de transport local. Car si les tramways sont électriques, c’est la flotte de 180 bus diesel, en cours de renouvellement, qui concentre la majorité des émissions de CO2. Et pour en découdre une bonne fois pour toutes avec le thermique, l’acteur public emploie les grands moyens en misant notamment sur l’UGAP.

Ainsi, sur les 27 véhicules électriques circulant en ce début 2020 sur le réseau de transports publics Tao (6 bus dont 2 articulés, 8 minibus électriques sur les lignes L et O…), une partie a été achetée via l’UGAP : six Bolloré Bluebus déjà en exploitation sur la ligne régulière 25 et 7 Nissan e-NV200 dédiées au transport à la demande, opérationnelles depuis janvier. Un chiffre global qui sera porté à 41 en 2021, soit près du quart du parc total de la métropole roulant à l’électrique.
Accompagnement de l’acteur public
« L’UGAP nous a largement aidés à rationaliser l’achat de tels véhicules électriques », comme le rappelle Olivier Carré, maire d’Orléans et président d’Orléans Métropole, « un appui très utile puisque aujourd'hui, moult fournisseurs arrivent sur ce marché, notamment des acteurs nouveaux. Donc, avoir une certaine maîtrise d’un tel dossier, avec des conseils, des retours d'expérience en la matière, c’est très intéressant pour nous aider à mieux acheter ». (voir l’interview vidéo ci-dessus).
En effet, la valeur ajoutée de la centrale d’achat s’est traduite « par un accompagnement du client public dans la définition technique du besoin, jusqu’au prêt de véhicules par un des titulaires pour s’assurer que le besoin était bien qualifié. A cela, s’ajoute un appui de la collectivité pour maintenir son délai de mise en service et d’exploitation des véhicules », indique Benjamin Beyssac, chargé d’affaires spécialisé véhicules au sein de l’UGAP. Celle-ci a, en effet, veillé « à optimiser le schéma de livraison habituel d’environ deux mois sur le calendrier, en priorisant cette commande plurale au fort enjeu de politique publique »
.Cinq points de recharge

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